COVID 19 : ATTESTATIONS DE DÉPLACEMENT EN VERSION NUMÉRIQUE

Suite à la mise en place du confinement sur tout le territoire national, les déplacements sont restreints et vous devez être muni des documents suivants pour vous déplacer :

- L'attestation de déplacement dérogatoire

- Le justificatif de déplacement professionnel

- Le justificatif de déplacement scolaire


Ces attestations sont téléchargeables sur le lien suivant :

👉 Lien vers le site du Ministère de l'Intérieur

Communiqué en vidéo de Monsieur le Maire sur la fermeture de la déchetterie

 

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Ci-dessous le lien de la chaîne :

Chaîne Youtube - Mairie de Mérindol

Première vidéo postée aujourd'hui sur la fermeture de la déchetterie de Mérindol.


NOUVEAU COMMUNIQUÉ DE MONSIEUR LE MAIRE SUITE A LA FERMETURE DU CENTRE DE LOISIRS


 

COMMUNIQUÉ DE MONSIEUR LE MAIRE


 

HOMMAGE A SAMUEL PATY : DISCOURS DE MONSIEUR LE MAIRE


Il s’appelait Samuel Paty.
Il avait 47 ans et était père d’un petit garçon de 5 ans.
Il était prof dans les Yvelines à Conflans-Sainte Honorine.
Dans un collège sans histoire.
Il croyait dans le caractère universel de sa mission. Inlassablement, il mettait ses élèves en situation d’individus libres.
Libres de penser, libres de s’exprimer.
Libres, au fond de s’interroger et d’apporter leurs réponses aux questions qui agitent notre société dans ce siècle aussi difficile à vivre soit-il.
Pour cela il est mort.
Pour avoir perpétré la grande tradition des hussards noirs de la république, il est mort.
Pour avoir osé demander à ses élèves de réfléchir par eux-mêmes, il est mort.
Pour avoir engagé avec eux le débat sur la liberté d’expression, il est mort.
Pour avoir, avec Voltaire, ériger cette liberté en principe fondamental de notre pays, il est mort.
Pour avoir, finalement fait, et bien fait son boulot de prof, il est mort.
 
Il est tombé, décapité, exécuté par un terroriste de 18 ans. Presque l’âge de ses élèves. Un gamin au cerveau lavé par des commanditaires à l’idéologie fasciste usant des méthodes qui au long de l’histoire ont si souvent fait leur œuvre abominable de l’inquisition aux nazis jusqu’à l’islamisme radical et politique.
 
En s’attaquant à notre école publique, à un de ses maîtres, le terrorisme a franchit un nouveau cap.
En s’attaquant à notre école publique, c’est la République qu’il a voulu détruire.
Au nom de Dieu. Soi-disant !
En s’attaquant à notre école publique, c’est nous tous, enfants de cette institution majeure, que le terroriste et ses inspirateurs ont voulu plongé dans l’effroi.
 
Aussi effroyable son acte soit-il, il doit savoir, ils doivent tous savoir que la liberté d’expression est inscrite au plus profond de notre histoire.
 
Avec les philosophes des Lumières, avec tout notre patrimoine intellectuel et philosophique nous sommes résolus à tout mettre en œuvre pour que chacun puisse s’exprimer librement dans le cadre fixé par les lois de notre République.
 
Alors Samuel, comme il est de tradition dans cette belle institution qu’est l’Éducation nationale, permets moi, comme ancien collègue, de te dire tu.
Tu n’es pas mort pour rien.
A ta famille, à tes proches, la communauté nationale, la seule que nous reconnaissons et au nom de laquelle je parle ce soir, veut dire très sincèrement que nous partageons leur douleur face à la tragédie qui les touche.
Nous sommes modestement à leurs côtés.
Nous sommes résolument à leurs côtés.
 
Face à l’ignominie de l’acte, la main de la République ne doit pas trembler. Elle doit établir les responsabilités, traquer tous les coupables et les punir, dans le respect de nos lois, dans le respect de la démocratie.
A tous les instituteurs, professeurs de notre système éducatif, nous renouvelons notre soutien.
Ils ont un rôle déterminant pour promouvoir la laïcité complément indispensable des trois valeurs de notre devise nationale : Liberté, Egalité, Fraternité. Il y a maintenant dix ans, notre commune, avec l’observatoire de la laïcité de Provence, a signé la charte des services publics locaux. Aujourd’hui, nous réaffirmons notre attachement indéfectible à cette valeur cardinale de la République.
 
Nous ne négocierons rien. L’Education Nationale est l’institution majeure dans la promotion de cette valeur.
Les 66 millions que nous sommes ne laisseront pas une poignée de fanatiques nous replonger dans les ténèbres de l’obscurantisme.
La loi de séparation de l’église et de l’état de 1905 est notre horizon indépassable. Cette loi dont Jaurès disait qu’elle était: « la marche délibérée de l'esprit vers la pleine lumière, la pleine science et l'entière raison. »
 
Chacun, chacune peut croire ou ne pas croire.
Chacun, chacune peut pratiquer son culte comme il l’entend dans la sphère privée.
Mais dans la sphère publique la religion n’a rien à faire. Comme le résumait si bien Victor Hugo en 1850 : l’État chez lui, l’église chez elle.
Dans la sphère publique, nous sommes tous les enfants de la République, de notre République si chèrement acquise.
Et la liberté d’expression, la liberté de blasphémer, toutes les libertés pour lesquelles nos pères et nos mères ont combattu, sont morts parfois, ont naturellement une place centrale.
 
Samuel, la République est fière de ton engagement au service de la liberté de penser et de dire. La République s’incline devant toi.
Samuel, nous ne t’oublierons pas.

Nous allons maintenant, si vous le voulez bien observer une minute de silence à la mémoire de Samuel.



QUESTIONNAIRE SUR LES COMMERCES A MÉRINDOL

Ce questionnaire est téléchargeable sur le site internet de Mérindol :
http://www.merindol.fr/vie-locale/questionnaire-sur-les-commerces-merindol